Loueur automobile : un métier qui évolue
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Quand les prix à la pompe s’affolent, le budget mobilité des particuliers et des entreprises trinque. Dans ce contexte, pourquoi ne pas tester les véhicules électrifiés ? Ils permettent d’alléger la facture, tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Crise sanitaire, pénurie de semi-conducteurs, guerre en Ukraine, inflation..., les bonnes nouvelles se font rares. Et pourtant ! Plus que l’urgence climatique, l’envolée du prix des carburants, en amenant particuliers et entreprises à réfléchir à leurs modes de déplacement, accélère la transition énergétique et le verdissement du parc automobile français. Les chiffres attestent de cette évolution. Le premier trimestre 2022 a ainsi confirmé la montée en puissance des véhicules électrifiés dans les flottes d’entreprise. En France, les voitures fonctionnant uniquement à batterie représentent 12 % des 600 000 immatriculations enregistrées de janvier à mai 2022, soit une hausse de 38 % pour un an. L’hybride reste orienté à la hausse avec une part de marché à 23 % à la fin du premier trimestre 2022. Au contraire, le diesel recule fortement et l’essence s’effrite. Sur le seul marché des entreprises, le 100% électrique a franchi un cap à plus de 6 % et la tendance des immatriculations lui est de plus en plus favorable au fil des mois. L’hybride continue son développement et affiche une part de marché de 19 % (+ 5 points en un an). Le diesel poursuit sa dégringolade et perd plus de 10 points. Si l’on ne prend en compte que le segment VP, sa part de marché tombe à 30 %.
Le véhicule 100 % électrique, au lieu d'un moteur thermique (à essence ou diesel), est équipé d'un moteur électrique alimenté par une batterie intégrée au véhicule. Pas d’embrayage, il suffit d'appuyer sur la pédale d'accélérateur pour que la batterie libère du courant continu qui, in fine, permet au moteur de rouler. Pas de boîte de vitesse : l'axe du moteur tourne directement sur celui des roues motrices de la voiture sans recourir à des pistons. Un ordinateur embarqué permet de gérer, contrôler et réguler la puissance à développer à partir d'un rapport tour/minute bien inférieur à celui nécessaire aux véhicules thermiques.
L’hybride « classique » ou « full hybrid » est le plus répandu des hybrides. Cette propulsion permet une conduite purement électrique, ce dont un semi-hybride est incapable. Mais le tout hybride ne dispose que d’une batterie relativement petite et non rechargeable de manière externe. Elle se recharge par la mise en route du moteur thermique ou par l’énergie cinétique récupérée par le véhicule au freinage. L’autonomie électrique est donc limitée à quelques kilomètres.
Les hybrides rechargeables s’appuient sur un moteur thermique associé à un ou deux moteurs électriques, animés par des batteries qui peuvent être rechargées sur une borne électrique. Le principal atout de cette technologie réside dans la possibilité de parcourir 40 à 50 km uniquement en énergie électrique, avant que le moteur thermique ne prenne le relais. Cela évite de devoir recharger la batterie sur de longues distances. L’inconvénient réside dans la consommation plus élevée dans les deux modes de conduite, car l’autre alternative de moteur doit être tractée.
Les micro-hybrides disposent d’un alterno-démarreur 48 volts de forte puissance qui permet seulement d’accompagner et de soulager le moteur thermique lors d’accélérations ou à très faible vitesse. Mais il n’y a pas de traction électrique.
Le coût d’une recharge électrique revient en moyenne trois fois moins cher qu’un plein de carburant. Par ailleurs, les véhicules électriques ne consomment pas d’énergie pendant les phases de ralenti ou à l’arrêt. N'ayant pas besoin d'huile pour leur moteur et dépourvus de courroie de distribution, leur coût d’entretien est également réduit. De ce fait, le coût total de détention (TCO) d’un véhicule électrique est de plus en plus compétitif grâce aux frais de fonctionnement plus faibles. Enfin, les VE bénéficient d’allègements fiscaux qui renforcent leur compétitivité par rapport aux véhicules thermiques et, notamment, les plus polluants d’entre eux.
Le véhicule électrique est idéal pour les déplacements quotidiens et en centre-ville. Le véhicule électrique permet de parcourir une moyenne de 300 km, soit une autonomie suffisante pour la majorité des trajets quotidiens. Il offre un agrément de conduite exceptionnel avec un moteur conciliant puissance dès le démarrage et silence. Il permet d’accéder sans restriction aux centres-villes, atout important alors que 45 zones à faible émissions mobilité (ZFE-m) seront mises en place d’ici 2025. Il bénéficie de places de stationnement gratuites dans de nombreuses municipalités. Les véhicules hybrides sont adaptés aux plus longs trajets.
Plutôt que d’acheter un véhicule électrique dont la technologie sera rapidement dépassée et la valeur à la revente aléatoire, il peut être plus intéressant de louer pour tester cette motorisation, sans s’engager dans la durée. Pour accompagner ses clients dans leur transition énergétique, Europcar Atlantique a intégré dans son parc une large gamme de véhicules électrifiés : Captur E-Tech, Mégane E-Tech hybrides rechargeables, 3008 hybride rechargeable, Citroën ë-C4 100 % électrique, Suzuki Swift hybride, Fiat 500e... Ces modèles récents viennent compléter une flotte qui comprend des Citadines 5 portes électriques (Peugeot e-208 ou Opel Corsa-E...), des 5 portes hybrides (Renault Clio hybride...), des Compactes hybrides (Ford Puma...), des Compactes automatiques hybrides (Toyota Corolla hybride...), des SUV hybrides (MG EHS, Jeep Compass...).
La location de courte et moyenne durée représente une solution idéale pour engager en douceur sa transition énergétique en découvrant les nouvelles motorisations et les économies en carburant associées.
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